Bonjour,
Avez vous pensez à ouvrir votre esprit au reste du monde en terme de comparaison des transports ? Car par exemple en Thaïlande la gestion du transport est très intéressante à étudier certainement plus qu'à Paris ou celui ci se développe (la bas il est tellement développer que tous le monde se marche dessus et sont socialement pas les mieux).
Votre étude semble pertinente (même si je n'ai que la présentation et malheureusement pas le contenu). Vous vous intéressez visiblement aux conditions sociales des chauffeurs également et de la manière dont réagit le marché en fonction de la diversité des nouveaux changements de mobilité qui se sont ouverts à tous avec l'arrivée de la technologie. Quel est votre but de recueillir des mauvaises expériences que peuvent rencontrer des chauffeurs vis à vis de la loi ?
Concernant la LOTI, attention ce n'est pas exclusivement "du transport public collectif de personne", ne pas confondre une loi et une activité exercée. N'oublions pas que dans son principe premier c'est qu'elle affirme un droit au transport devant permettre de se déplacer « dans des conditions raisonnables d’accès, de qualité et de prix ainsi que de coûts pour la collectivité ». En l'occurrence le transport individualisé permet à la collectivité de faire des économies en terme d'investissement dans le transport pour ses concitoyens puisque ce n'est pas elles qui gèrent celui ci mais le délègue.
Les personnes détentrices de la capacité et donc sous loi LOTI entre totalement dans cette activité de transport de personnes votre constat est faux. D'ailleurs le code APE 49.39 n'indique pas que le transport est public exclusivement. Il faudra revoir votre pensée sur ce point, je vous laisse le lien utile pour bien comprendre les droits et pouvoirs des LOTI -9 places (
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=nomenclatures/naf2008/n5_49.39a.htm). Ils ne se résument pas qu'au domaine public collectif de transport de personne.
Aujourd'hui l'intérêt n'est pas de différencier les différents segments du secteur, les professionnels les connaissent, les particuliers s'en fichent ! Selon l'état actuel des choses tous le monde peut faire du transport de personnes du particuliers qui rembourse ses frais annuels aux professionnels tels que VTC et taxi. Il faut juste que tout le monde trouve sa place et sa ne se fait pas en quelques mois malheureusement. C'est un changement radical du mode de consommation de chacun impulsé par la technologie accompagne par la crise et bercé par le capitalisme !
Bonjour,
J'ai adoré vous lire pour la pertinence de vos analyses, pour l'intérêt que vous portez à mes recherches en cours, mais aussi pour les suggestions et perspectives que vous proposez. Je retrouve ici tout l'intérêt de discuter avec les acteurs des transports pour ainsi mieux cerner mon objet d'étude.
Je songe évidemment à voir ce qui se passe ailleurs dans les transports, en particulier dans ces segments. Cependant, cela reste une perspective ; la thèse étant une toute première étape dans la carrière du chercheur. Si je m'y lance maintenant , je risquerais d'obtenir mon doctorat à la veille de ma retraite.
En ce qui concerne les LOTI, c'est bien sûr une question qui mérite qu'on lui prête une attention particulière. J'en parle d'ailleurs comme une contradiction, parce qu'ils font la même activité que les segments qui constituent les segments des transports individualisés tout en étant exclus de ce champ dans le code des transports. De fait, je reconnais bien qu'ils font du transport individualisé. L'intérêt ici est de comprendre la grammaire de cet écart entre la prescription (telle qu'on la retrouve dans la loi) et la réalité (ce que révèle l'activité).
Il est vrai que la dynamique actuelle des transports trouve ses explications dans la crise cyclique du capitalisme et les évolutions technologiques. D'ailleurs le monde du transport, celui du taxi par exemple, change , évolue, entre en crise au gré du capitalisme et de l'environnement technologique. Aujourd'hui, la technologie a contribué à l'empowerment des segments qui jadis étaient cantonnés à la lisière des marchés du transport. c'est un des files rouges de mes travaux.
Vous regrettez de ne pas avoir accès au contenu de mes travaux. Vous les aurez quand j'aurai fini acr ils seront en libre accès. Tout le monde y aura accès (l'université garantissant la vulgarisation des résultats). Pour l'heure, je consolide mes données en rencontrant les chauffeurs dans le cadre d'entretiens. J'en ferai volontiers avec vous d'ailleurs ainsi qu'à tous ceux qui le voudraient. Cela m'aiderait énormément. Et n'hésitez pas à prendre part et à diffuser aussi mon questionnaire.
Merci encore pour la qualité de votre commentaire
[DOUBLEPOST=1449103157,1449102234][/DOUBLEPOST]
Bonjour,
Je te remercie pour ton retour.
Pour tes entretiens, logiquement tu as préparé un script ou un questionnaire ou une trame type qui permet le traitement des données collectées.
Qui dit collectes de données, dit respect de la loi et des droits privés, qu’as tu prévu pour cela ?
Tu parles des conditions socio-économiques des chauffeurs !!
Penses tu que le meilleur moyen de t’y prendre c’est d’interroger directement les chauffeurs ? Quelle sera la suite de la démarche ?
A suivre…
Tout à fait. J'ai mon protocole d'entretien avec différentes thématiques: parcours socio professionnel des chauffeurs, le processus de reconversion, le travail des chauffeurs, les rapports interprofessionnels et les rapports à l'espace urbain, les conditions de travail, etc...
Et cela va de soi. Ces données ne peuvent en aucun cas compromettre qui que ce soit. Le questionnaire que j'ai mis en ligne est tout à fait anonyme et les entretiens sont automatiquement anonymisés.
Il est évident que les seuls entretiens ne permettent pas d'appréhender toute cette réalité. d'où les questionnaires et autres éléments que je mobilise de mon côté. Mais les entretiens sont un très bon début. Ils pour voient des pistes très intéressants. A cela s'ajoute tout un travail de recherche dans la production scientifique. Bref, c'est une vaste question de méthodologie indispensable à la rigueur scientifique dont je dois faire preuve.
D'ailleurs c'est quand tu veux pour un entretien. Peut-être pourrions-nous discuter de tout ça....
Bien à toi