ISSUE de LA TRIBUNE
"L'uberisation de l'économie, à terme, c'est aussi celle du monde du travail. Cette "uber économie" n'a plus besoin de salariés, seulement d'une force de travail disponible au coup par coup. Des travailleurs indépendants donc, mais précarisés et privés des avantages du salariat (protection sociale et salaires fixes). Au fond, l'uberisation de l'économie, c'est l'avènement de l'auto-entrepreneur.
En France, ils sont déjà près d'un million, au Royaume-Uni, plus de 4 millions soit près de 15 % des travailleurs, quant aux Etats-Unis, certaines études (MBO Partners) prédisent que d'ici 2020, c'est à dire demain, il y a aura plus d'auto-entrepreneurs que de salariés.>>
Retour des tacherons ? NON. les artisans et autres indépendants travaillent déjà à la tache (aux résultats). Mais paupérisation des Tacherons avec des maquereaux (intermédiaires, apporteurs d'affaires...) et paupérisation des demandeurs de travail payés à 0,15 cts/mn soit 9h/h - 20% soit 7,2€/h et en plus il faut payer sont outils de travail, l'entretenir et le remplacer...
l'idée de base (enfin celle qui est expliquée à longueur d’interview) est bonne, mais pas du tout à ces tarifs la pour les chauffeurs, mais bon...il faut bien quelqu'un pour payer les marges...
On en arrive avec Uber et ses Pop, à faire comme dans le bâtiment : les petits sous-traitants prennent des marchés à des prix tellement bas ( pas le choix s'ils veulent travailler, ou alors ils se débrouillent seul), que sur certains chantiers on trouve 90% de main d’œuvre pas déclarée et les petits patrons prennent tous les risques... çà ne vous rappelle rien ?