- 27 Avril 2017
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- Localité
- Nantes
En l'espace de quatre ans, trente-et-un chauffeurs ont été condamnés pour des crimes allant «d'attouchements forcés» au viol. Douze autres affaires sont en attente ou en cours de jugement.
103 conducteurs Uber et Lyft on été accusés d'agressions sexuelles
Une enquête menée par CNN a révélé que, en l'espace de quatre ans, 120 conducteurs Uber et Lyft ont été accusés d'agressions sexuelles. Les équipes de la chaîne de télévision d'information américaine ont utilisé des rapports de police, des dossiers judiciaires et des bases de données de différents tribunaux à travers les États-Unis pour parvenir à ce résultat.
Basée à San Francisco, Uber «le chauffeur privé de tous» opère dans 674 villes dans le monde entier et pourvoit environ quarante millions de voyages par mois.
«Après une soirée à boire des cocktails, une femme a pris un Uber pour rentrer chez elle. Pendant la course, elle s’est sentie mal et a demandé au chauffeur de s’arrêter pour qu’elle puisse vomir. Elle a finit par perdre connaissance. Quand elle a repris conscience, le chaufffeur Uber était sûr elle, en train de la violer. Elle a réussi à s’échapper et appeler les secours», écrit CNN.
John David Sanchez, le chauffeur Uber, a été arrêté par la police: son ordinateur contenait plusieurs vidéos le montrant en train de violer des femmes et des jeunes adolescentes. En novembre dernier, il a été condamné à quatre-vingt ans de prison pour ces crimes.
D’après Newsweek, trente-et-un des 120 chauffeurs accusés ont été condamnés pour des crimes allant «d'attouchements forcés» au viol –douze autres affaires sont en attente ou en cours de jugement.
«Quand on prend un Uber, on fait de l’autostop avec des étrangers. On pense jamais que ça peut nous arriver. J'ai encore honte... J'ai besoin de m'exprimer, j'en ai marre d'être silencieuse», raconte une autre victime d'agression sexuelle.
Des mesures qui arrivent trop tard?
Les applications VTC comme Uber et Lyft ont souvent été accusées de ne pas assez bien assurer la sécurité de leurs passagers et passagères. En 2015, les deux entreprises avaient toutefois lancé une «checklist pour une course en toute sécurité» –un moyen pour les clients et clientes de s’assurer qu’elles entraient dans la bonne voiture.
En avril dernier –mois de la prévention et de la sensibilisation sur les agressions sexuelles aux États-Unis– Uber a adopté plusieurs mesures, censées être appliquées au fur et à mesure dans les différents pays:
- Renforcement du système de vérification des antécédents de ses chauffeurs.
- Possibilité d'ajouter une liste de cinq personnes qui pourront suivre en direct votre course.
- Mise en place d'un bouton d'urgence sur l'application afin de connecter les passagers et passagères aux secours.
«Assurer la sécurité des voyageurs est une grande responsabilité et on ne le prend pas à la légère», a souligné Dara Khosrowshahi, PDG d'Uber, dans un communiqué sur le site de l'entreprise.
103 conducteurs Uber et Lyft on été accusés d'agressions sexuelles
Une enquête menée par CNN a révélé que, en l'espace de quatre ans, 120 conducteurs Uber et Lyft ont été accusés d'agressions sexuelles. Les équipes de la chaîne de télévision d'information américaine ont utilisé des rapports de police, des dossiers judiciaires et des bases de données de différents tribunaux à travers les États-Unis pour parvenir à ce résultat.
Basée à San Francisco, Uber «le chauffeur privé de tous» opère dans 674 villes dans le monde entier et pourvoit environ quarante millions de voyages par mois.
«Après une soirée à boire des cocktails, une femme a pris un Uber pour rentrer chez elle. Pendant la course, elle s’est sentie mal et a demandé au chauffeur de s’arrêter pour qu’elle puisse vomir. Elle a finit par perdre connaissance. Quand elle a repris conscience, le chaufffeur Uber était sûr elle, en train de la violer. Elle a réussi à s’échapper et appeler les secours», écrit CNN.
John David Sanchez, le chauffeur Uber, a été arrêté par la police: son ordinateur contenait plusieurs vidéos le montrant en train de violer des femmes et des jeunes adolescentes. En novembre dernier, il a été condamné à quatre-vingt ans de prison pour ces crimes.
D’après Newsweek, trente-et-un des 120 chauffeurs accusés ont été condamnés pour des crimes allant «d'attouchements forcés» au viol –douze autres affaires sont en attente ou en cours de jugement.
«Quand on prend un Uber, on fait de l’autostop avec des étrangers. On pense jamais que ça peut nous arriver. J'ai encore honte... J'ai besoin de m'exprimer, j'en ai marre d'être silencieuse», raconte une autre victime d'agression sexuelle.
Des mesures qui arrivent trop tard?
Les applications VTC comme Uber et Lyft ont souvent été accusées de ne pas assez bien assurer la sécurité de leurs passagers et passagères. En 2015, les deux entreprises avaient toutefois lancé une «checklist pour une course en toute sécurité» –un moyen pour les clients et clientes de s’assurer qu’elles entraient dans la bonne voiture.
En avril dernier –mois de la prévention et de la sensibilisation sur les agressions sexuelles aux États-Unis– Uber a adopté plusieurs mesures, censées être appliquées au fur et à mesure dans les différents pays:
- Renforcement du système de vérification des antécédents de ses chauffeurs.
- Possibilité d'ajouter une liste de cinq personnes qui pourront suivre en direct votre course.
- Mise en place d'un bouton d'urgence sur l'application afin de connecter les passagers et passagères aux secours.
«Assurer la sécurité des voyageurs est une grande responsabilité et on ne le prend pas à la légère», a souligné Dara Khosrowshahi, PDG d'Uber, dans un communiqué sur le site de l'entreprise.