- 30 Janvier 2016
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- Localité
- Paris
Il me semble que la procédure de l'URSAFF n'est pas pour une question de taux horaire, mais uniquement pour requalifier les chauffeurs d'Uber en salariés, avec comme finalité un redressement conséquent envers Uber qui devra payer les cotisations patronales correspondantes + les pénalités calculées sur tous les versements effectués jusqu'à présent aux chauffeurs. Donc beaucoup d'argent dans les caisses en perspective. Sauf qu'avec une telle procédure, Uber se casse de France et laisse sur le carreau 10000 chauffeurs qui (re)viendront alimenter les rangs de Pole Emploi, mais ça visiblement l'URSAFF ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
Quant aux tarifs Uber, c'est un autre débat, le taux horaire est déjà bien meilleur qu'au Mc Do, il ne faut pas oublier que chauffeur c'est un métier sans qualification, donc perso ça me choque pas de gagner un SMIC pour un boulot comme ça, quand on voit des gens qui font parfois 5 ans d'études pour à peine 2000€ par mois. Ensuite libre à chacun de travailler comme il veut et de cravacher s'il a envie (surtout aux heures où il y a de la majo) pour gagner un taux horaire respectable. Surtout que le taux horaire net (donc après déduction de toutes les charges) dépend principalement de la gestion du chauffeur, à savoir la maitrise de ses coûts. Beaucoup se lancent dans cette activité sans aucune connaissance en compta ni gestion et payent une somme astronomique tous les mois tout ça pour faire le beau en allemande, alors que tout bon chef d'entreprise sait que l'argent se gagne sur les charges et pas sur les produits.
Je ne cherche pas à défendre Uber à tout prix, loin de là il y a beaucoup de choses qui m'agacent chez eux, mais le discours pleurnichard du "méchant Uber" qui exploite les chauffeurs et qui ne permet pas de gagner 5000€ par mois comme beaucoup rêvaient avant de commencer est un peu facile et témoigne pour moi d'un refus de remise en question de beaucoup de chauffeurs, qui se plaignent d'Uber mais finalement y restent car en attendant c'est la seule appli qui donne du boulot.
Quant aux tarifs Uber, c'est un autre débat, le taux horaire est déjà bien meilleur qu'au Mc Do, il ne faut pas oublier que chauffeur c'est un métier sans qualification, donc perso ça me choque pas de gagner un SMIC pour un boulot comme ça, quand on voit des gens qui font parfois 5 ans d'études pour à peine 2000€ par mois. Ensuite libre à chacun de travailler comme il veut et de cravacher s'il a envie (surtout aux heures où il y a de la majo) pour gagner un taux horaire respectable. Surtout que le taux horaire net (donc après déduction de toutes les charges) dépend principalement de la gestion du chauffeur, à savoir la maitrise de ses coûts. Beaucoup se lancent dans cette activité sans aucune connaissance en compta ni gestion et payent une somme astronomique tous les mois tout ça pour faire le beau en allemande, alors que tout bon chef d'entreprise sait que l'argent se gagne sur les charges et pas sur les produits.
Je ne cherche pas à défendre Uber à tout prix, loin de là il y a beaucoup de choses qui m'agacent chez eux, mais le discours pleurnichard du "méchant Uber" qui exploite les chauffeurs et qui ne permet pas de gagner 5000€ par mois comme beaucoup rêvaient avant de commencer est un peu facile et témoigne pour moi d'un refus de remise en question de beaucoup de chauffeurs, qui se plaignent d'Uber mais finalement y restent car en attendant c'est la seule appli qui donne du boulot.